Mon éthique de travail se fonde sur deux aspects principaux : la sobriété et le partage. Je me conçois comme un artisan au sens où j'assure personnellement tous les stades de ma production (depuis le dialogue avec le client jusqu'à la commercialisation). Je revendique également une activité artisanale en raison de son caractère esthétique et du soin que j'apporte à mes réalisations. Je m'appuie sur la notion d'outil convivial développé par Ivan Illich dans les années 1970.
Sobriété
Sobriété matérielle et énergétique
J'accorde beaucoup d'importance aux choix des équipements que j'utilise dans ma vie professionnelle et personnelle. Ainsi, je privilégie des équipements informatiques sobres, éthiques et durables1. J'ai signé le manifeste écologique des professionnel·le·s de l'informatique. Je suis fier de travailler sur le même ordinateur depuis la création de mon entreprise. J'audit régulièrement mes sites internets pour diminuer leurs impacts écologiques.
Sobriété d'analyses
Je crois en la beauté de la simplicité et je tente de garder en tête cet objectif de sobriété quand je mène des analyses. Par exemple, au sein du compromis entre (i) performance des méthodes statistiques et (ii) niveau d'interprétabilité des résultats, je privilégie le second2.
Partage et transparence
Je propose mes services à un coût maîtrisé en privilégiant la transparence et l'intégrité.
Partage des connaissances et des outils
Je m'engage à vous fournir tous les scripts et pipelines d'analyses annotés3 et à répondre à vos questions sur ce sujet sans limite de durée. Mon objectif est de vous fournir un maximum d'autonomie dans l'exploitation des outils que j'utilise/développe. Une partie de mon travail consiste donc à vous former à ces outils.
La philosophie du libre
Je travaille sous Linux4 et utilise quasi exclusivement des logiciels libres. Je participe à cet écosystème à mon échelle en développant et en maintenant des packages R.
Le libre n'étant pas gratuit : je verse 1% de mon chiffre d'affaires en don pour aider au développement des logiciels libres que j'utilise le plus. Cet engagement rejoint celui d'autres acteurs engagés dans le projet Copie publique.
1. Par ex. j'utilise un écran Eizo,
des ordinateurs sous linux assemblés en France et facilement
modifiables, et un téléphone sous
/e/os (une distribution
Android qui permet de s'affranchir de google).
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2. Je ne nie pas le besoin de formes complexes d'analyses dans
certaines situations (par ex. les techniques de machine learning),
mais j'opte ouvertement pour une attitude orientée vers
l'interprétabilité des analyses et la compréhension des résultats
pour mes clients.
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3. Je privilégie les formats de fichiers simples et universels tels
que (R)markdown, svg, odt et git par exemple.
[↩]
4. Principalement avec la distribution Kubuntu.
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